De par le nom derrière le projet, personne ne sera surpris que le gameplay, extrêmement simple, soit très proche d’OutRun : un bouton pour accélérer et un pseudo-frein pour drifter. C'est là la base de Sonic Racing : en driftant, on conserve sa vitesse pour tourner et, surtout, on emmagasine du boost. Plus on drifte, plus on booste en sortie de virage et plus on booste, plus on a de chances de gagner. Simplissime. Pour ceux qui s’y sont essayé, on se rappellera également du powerslide de Cars.
Qui dit Mario Kart dit power-ups. Sonic Racing en est bien évidemment farci et s’ils n’ont aucune originalité (tous sont des transfuges de Mario adaptés à l’iconographique Sonicienne), ils ont au moins le mérite d’être facilement identifiables. Les super-baskets en guise de boost, un gant de boxe géant et vert en guise de missile, on est en terrain connu. A noter, toutefois, l’absence de la carapace bleue qui fait tant râler les joueurs, avantageusement remplacée par un "All-Star Move" propre à chaque personnage et lui permettant de remonter au classement comme un cycliste sous stéroïdes. On verra ainsi Sonic utiliser les chaos emeralds pour devenir Super Sonic ou Alex Kidd troquer sa petite moto pour son fameux hélipède qui lance des boulettes.
Pour le casting, Sumo Digital a est allé chercher un peu partout dans les productions Sega. Le supporting-cast du hérisson bleu se taille la part du lion mais il est difficile de louper les autres masquotes de Sega (Alex Kidd et le vaisseau de Fantasy Zone) mais aussi et surtout un improbable duo composé d’Akira et Jacky de Virtua Fighter au volant d’une intrigante voiture de sport rouge.
Les modes de jeux sont classiques et variés et que ce soit en Grand-Prix, en courses simples ou dans les défis, chaque course terminée rapportera des "Sega Miles" (à l'image des OutRun Miles des version Coast2Coast et Online Arcade) qui serviront comme monnaie d’échange contre des personnages, musiques et circuits bloqués.
Le graphisme est coloré, bourré de vie, et le jeu ne souffre que de rares baisses de framerate malgré le feu nourri à l’écran. Une remarque qui en amène d'autres sur la qualité de l’optimisation PC : si graphiquement elle est en tout points excellente, il est impossible de jouer autrement qu’au clavier si l'on ne posséde pas de pad 360. Le jeu n’en reconnait absolument aucun autre et toute personnalisation des commandes est impossible. Pire, pour une inexplicable raison, toute option online est irrémédiablement absente de la version PC. Heureusement, il reste le (trop rare) mode écran splitté jusqu'à quatre joueurs.
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