14 décembre 2011

Les jeux d'avant Noel, jour 14

Vous vous souvenez de ce que je disais à propos de "jouer indie parce j'ai un ordi qui bat de l'aile" quelques posts plus tôt ? Mon antique carte graphique vient officiellement de rendre l'âme. Ou presque. De fait, un Witcher 2 que j'arrivais à rendre relativement fluide au prix d'un réglage au minimum et d'un aliasing prononcé en 1280x800 refuse désormais de tourner au delà de cinq frames par seconde. C'est très gênant, surtout que ça me coupe en pleine partie, mais ça me fait une nouvelle excuse pour encenser les productions indépendantes qui tournent généralement sans soucis sur des ordinateurs de générations précédentes. Alors, vivent les pixels et le 8bits ? Pas seulement, fort heureusement, Dungeons et Hard Reset ne sont pas trop demandeurs...

Tiens, en parlant de 8bits, s'il y a une chose que j'aurais du mal à contester dans un traitement graphique minimaliste au pixel, c'est le contexte du remake. Remake comme dans "le même qu'avant, mais maintenant". Joe Snow était autrefois un jeu très moche dont j'ignore la date de sortie mais qui m'a occupé un temps sur mon vieux 486 DX2. Joe Snow est désormais un jeu fort joli sorti en 2011 et qui m'a occupé un temps sur mon quad-core machintruc.


Le gameplay était terriblement simple : on incarne une boule de neige (le fameux Joe Snow) et il faut atteindre le bout de niveaux tortueux en ramassant un maximum de monnaie. Les points entrent bien évidemment en ligne de compte mais ces petites pièces sont aussi et surtout l'assurance vie de la petite boule de neige : sur la route, il faudra parfois passer à travers des boules de feu. Ramasser du fric, un peu comme dans Sonic, permet de survivre.

Débutée en 2007, la programmation de ce remake pur et dur (même gameplay, même niveaux) a prit un moment à son unique auteur, mais le jeu en valait la chandelle. Hyper challenging, le Joe Snow nouveau demandera courage et abnégation : les plate-formes sont parfois très dures à attendre et le maniement du brave Joe n'ai rien à voir avec celui d'un Rayman. Les sauts sont rectilignes, leurs trajectoires totalement soumises aux choix du joueur, c'est terriblement old-school et il faut se remettre en mémoire (voire découvrir totalement) une logique de jeu qui nous a depuis longtemps échappé, spécialement au clavier. Pour aider le joueur qui nage en eaux inconnues, des "hintboxes" sont planquées dans les niveaux.

S'il ne vous occupera pas des heures durant, Joe Snow est un trip nostalgique de 33Mo réjouissant et curieusement rafraîchissant dans un monde où l'indie se plait à singer les classiques de la NES. Les jeux de plate-formes sous DOS, c'est comme les Roguelike, ça donne vraiment l'impression d'être veux.

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