8 décembre 2011

Les jeux d'avant Noel, jour 8

Il y a quelques semaines, je vous parlais d'un jeu d'aventure résolument old-schoolGemini Rue. Plein de musiques vaporeuses, plein de SF Blade Runnerienne et surtout plein de point et de click, ce sympathique jeu dont j'ignore toujours la prononciation exacte est sorti en Mars dernier et vaut actuellement une petite huitaine d'euros. Je ne m'avancerais pas beaucoup en disant qu'il les vaut amplement, et si vous désirez plus de détails, je vous renvois à mon article d'il y a quelques semaines... ou au copier/coller bien flemmard qui suit.


"Graphiquement rempli de pixels, Gemini Rue est un titre indé "moderne" par excellence : gameplay simplifié et arguments de vente sur son atmosphère (voyez Limbo, par exemple). J'ai, pour être tout à fait honnête, beaucoup de mal avec ce type de production minimaliste et tape à l'oeil (aussi bien dans la veine old-school que dans le bloomofloutage à outrance d'un Frozen Synapse). Pourtant, il a réussi à me passionner.

Le style graphique n'est pas sans m'être reminiscent de Beneath a Steel Sky et, pour mon moi inatentif du XXIème siècle, le jeu est aussi court (six heures en bloquant un peu sur certains puzzles) que diversifié (on aura droit à quelques phases de tir et à beaucoup d'infiltration). Gemini Rue est un polar noir sauce Blade Runner en SVGA de l'an 2011. Ca fait vibrer ma fibre nostalgique et en plus c'est bien foutu : hyper linéaire, on avance dans cette aventure à toute allure. Chose appreciable, les puzzles sont aussi classiques que COHERENTS, ce qui me semblait jusqu'alors incompatible avec les méthodes de développement des point'n click modernes. En même temps, Gemini Rue n'est pas un point'n click moderne. Il y a même encore par moment de ces tableaux purement gratuits et contemplatifs dans lesquels il ne faut strictement rien faire, placés là pour l'amour du pixel.

Le jeu n'est toutefois pas dépourvu de surprises et quelques singularités de gameplay surprendront par endroits. On pourra par exemple planquer des objets sous des cadavres pour ne pas qu'on nous les vole. Pour se permettre ces petites folies, il faut néanmoins s'habituer à une interface pas toujours très claire et à un mapping de touche confus : on devra tirer, manipuler des objets et faire un tas de choses qui demanderont l'aide de touches particulières du clavier. Un coup à prendre, certes,  mais tout ça n'est pas bien ergonomique.

La qualité principale de Gemini Rue, c'est une fois le jeu terminé qu'on la rescent : cette histoire, on la vit, sans jamais en sortir, quasiment d'une traite (c'est court, disais-je)."

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