6 décembre 2011

Les jeux d'avant Noel, jour 6

Si vous n'avez pas la chance de pouvoir faire n'importe-quoi avec les cinq personnages de la beta fermée de Path of Exile, vous pouvez, moyennant six dalleurz, faire n'importe-quoi avec un personnage dans la version GoG de Nox.


Vite catalogué clone de Diablo avec sa vue isométrique, son gameplay tout souris et sa grosse dose d'action, Nox est toutefois beaucoup plus fin que le gros vilain hack'n slash. Développé par feu-Westwood Studios (Command & Conquer et, surtout, Eye of the Beholder et Land of Lore), Nox est un jeu plein d'humour dont le scénario m'a toujours fait penser à un Simon the Sorcerer sauce dark fantasy. Et à Ultima, aussi, beaucoup. Jugez plutôt :

Your name is Jack Mower, a 20th century dude who just happened to be sucked into the world of Nox via his TV set. The world is in danger and you have to save it! But before you embark on your epic journey you must choose your path: warrior, wizard, or conjurer.

Je vous l'ai laissé en anglais pour la cool mais je pense qu'il ne devrait pas y avoir de problème pour déchiffrer un plot aussi rudimentaire : le scénario est bateau, amusant, classique et un brin moqueur. Le monde dans lesquel on élovue, lui, est beaucoup plus retors, un peu gore, très sombre et surtout se prenant très au serieux (ce qui ajoute à l'ambiance plus ou moins parodique du truc).

Le gameplay est également destabilisant. Ici, la souris n'est pas un pointeur mais un viseur et si en cliquant vous ferez avancer Jack dans la direction indiquée d'une manière bien classique, il s'arrêtera sitôt le bouton lâché. Le champ de vision est également matérialisé ce qui peut être réellement perturbant au début. Néanmoins, Nox se prend vite en main et son atypique maniabilité participe au rendu plutôt action des combats. Car, comme je le disais plus tôt, on n'est pas dans Diablo mais pas loin. Des hordes de monstres viendront vous chercher des ennuis et leur rentrer dedans sera le seul moyen de leur répondre. Les stats et skills se gèrent d'ailleurs plus ou moins de la même façon et on notera de vraies différences dans le style de jeu des trois classes, notamment en ce qui concerne les magies.
Par contre, là où Diablo laissait peu de place aux dialogues (voire aucune, on se contentait de nous dire ou aller et c'était très bien comme ça), Nox a une réelle emphase sur les dialogues et un scénario plutôt intéressant. Chose intéressante, la fin sera différente en fonction de la classe choisie. De quoi donner envie de recommencer le jeu au moins deux fois.

Dans le temps, Nox disposait également d'un multijoueur en ligne fermé par EA depuis fort longtemps. Reste le LAN, si vous avez des copains pas loin.

A la fois drôle et grave, Nox joue, aussi bien dans son gameplay que par l'univers fort original qu'il crée, sur de nombreux tableaux. Une ambition qui aurait pu lui coûter cher mais Westwood n'en était pas à son coup d'essai. Nox est une réussite et un des grands oubliés de l'Histoire du RPG.

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